mardi 20 mars 2012
dimanche 18 mars 2012
ALL YOU NEED IS LOVE
dimanche 18 mars 2012
Couillonnades
"The Spui, at midnight each Saturday, suddenly became the popular centre for everyone who was bored. And everyone is bored. The real importance of The Spui scenes was that they broke the system of isolation, based on permanent movement, characteristic of modern urban control -to rule, divide- and succeeded to a large extent in turning a public space in the middle of the city into a small uncontrolled enclave of freedom. This vortex rapidly grew in together all the city's dissident, bored and aggressive elements. (Beatniks, pleiners, nozems, teddy boys, blousons noirs, gammler, raggare, stiljagi, mangupi, mods, students, artists, rockers, delinquents, anarchists, ban-the-bombers, misfits... those who don't want a career, who lead irregular lives.)"
Heatwave, 2 (1967), cité par Jon Savage dans England's Dreaming (Faber & Faber, édition 2005)
mercredi 7 mars 2012
L'AIGREFIN DE LA PALETTE GRAPHIQUE
mercredi 7 mars 2012
KultuurKonfituur,
Notes Putes
Quand je
pense aux métiers d'escrocs, ne me viennent jamais en tête les
visions de gros bonnets, de banquiers, de politiciens. Je visualise
plutôt le menu fretin : les agents immobiliers, les vendeurs de
forfaits téléphoniques, les restaurateurs de coins touristiques.
Je ricane aussi des concepteurs de jaquettes de films à la location. Ces mecs
sont prêts à tout, vraiment. Il y a des articles entiers à écrire
sur les énormités dégottables sur les pochettes de VHS, de DVD et
autres Blu-Ray : acteurs « vus » chez Tarantino (15
secondes!), critiques dythirambiques complètement inventées,
chipotages variés pour faire passer une série B pour la suite d'un
carton au box-office. Cette dernière option a été suivie au moment
de revendre Retreat sur le marché vidéo, un modeste thriller
irlandais où l'on se demande tout le film si Jamie Bell, Thandie
Newton et Cillian Murphy, trio isolé sur une petite île écossaise, sont en
train d'échapper à une pandémie mondiale ou non. Virus, Cillian
Murphy, militaire aux cheveux rasés avec du sang sur le visage...
Boum ! Au moment de conceptualiser la pochette, on s'est dit
qu'avec un logo bactériologique derrière le titre et le nom de
Cillian Murphy au-dessus de la tronche de Jamie Bell ensanglanté (à
qui ressemble drôlement Murphy durant une bonne partie de 28 Days Later), il y aurait bien quelques corniauds pour penser que Retreat est plus ou moins une suite, un reboot ou un rip-off à la franchise 28 Days/Weeks/Months Later. Ces films n'ont
bien évidemment rien à voir. Retreat se rapproche sur le fond plus
des Chiens de Paille que de la science-fiction apocalyptique et, c'est amusant, la pochette française semble justement faire référence au classique de
Sam Peckinpah, où Dustin Hoffman y menaçait aussi pas mal son
entourage au tromblon. Mais ça, c'est une enroule moins évidente et, de toutes façons, ces scènes là sont vraiment dans le film !
lundi 5 mars 2012
LES REVES DE PRISUNIC
lundi 5 mars 2012
Notes Putes
L'autre après-midi, je me suis endormi devant une rediffusion de Top-Chef et quand je me suis réveillé, sur Facebook et Twitter, ça ne parlait plus que de The Voice. Drôle d'ambiance « zorglondes », 15 Million Merits tout ça, et même si je ne rejette pas en bloc la télé-réalité (Kitchen Nightmare = über LoL), le genre Top-Chef et The Voice, cela ne me fait pas rire du tout. Le parallèle est peut-être un rien tortueux, peut-être pas, mais je ressens pour cette merde le même rejet que celui que j'éprouve pour les films hollywoodiens de l'époque à Ronald Reagan. Les vieux Tom Cruise, Rocky, Red Dawn, toutes ces vieilles crottes de droite au scénario bien néanderthalien. Si on gratte un peu, j'ai bien l'impression que les valeurs glorifiées par cette quasi-propagande old-con sont en fait identiquement les mêmes que celles de l'actuelle télé-réalité la plus sarkozyste. The best of the best of the best, Sir ! L'accomplissement par l'effort. Travailler dur pour gagner le droit de travailler plus dur encore. Remonter le rang jusqu'à la première place et... s'arrêter là. Ouais, c'est ça, le truc, en fait. Tous ces candidats désirent être les premiers du rang mais jamais en sortir. Se contenter d'un rôle de petit contre-maître, de manchabal du système. J'aime bien la fight et le darwinisme social mais quand on s'y pique, by my book, il faut viser la position de Galactus, du Foetus des Etoiles, d'Hugh Heffner. Pas le CDD de bon petit soldat de l'industrie chansonnière et encore moins la place de roitelet des brasseries bourgeoises prêt à être balayé au premier contrôle fiscal. Derrière toute scénarisation et mise en scène, il y a un message et celui de Top-Chef, The Voice et plus généralement Endemol, pue, parce qu'il ne glorifie que la vie la plus besogneuse. Et les rêves de Prisunic, comme disait l'autre.